Avant d’entrer dans le vif du sujet, je dois vous avouer que cette publication a violemment testé ma discipline, lol. Si je m’étais laissée aller, vous auriez eu une publication avec des photos d’un plat vide (ou carrément pas de photos).
Le plat que je vous propose aujourd’hui, j’y ai déjà goûté quand j’étais enfant. Merci grand-maman! Pourtant, je ne m’en souvenais plus jusqu’à ce qu’une lectrice de la Côte d’Ivoire ne le mentionne sous la publication du riz au gras. Il est aussi très populaire au Nigéria.
Vous ouvrez votre congélateur. Il ne vous reste que quelques crevettes, un bout de poisson, de petits morceaux de peau de boeuf (kpanman en langue fon au Bénin) et autres (crabes, fromage peulh ou wagassi, escargots etc.) Qu’allez-vous bien pouvoir faire de ces ingrédients hétéroclites? “Du riz villageois” bien sûr!
Je ne suis pas très fan de l’adjectif “villageois” qui pourrait être péjoratif; surtout que selon moi, le “riz villageois” est beaucoup plus délicieux que son cousin “citadin” le riz au gras. Le riz villageois tient son nom du fait que l’on utilise généralement du riz local et de l’huile de palme rouge (“huile du village”) pour le cuisiner. Ici, je l’ai fait avec du riz parfumé parce que trouver du “riz local africain” à Montréal est un peu plus compliqué, Lol. C’est une recette qui permet d’utiliser presque tout ce qu’on a sous la main, pour en faire un repas aux saveurs multiples et surtout très copieux.
Des recettes de riz que je fais le plus souvent (riz au gras, riz villageois, tiéboudienne et tiébou yapp), le “riz villageois” est de looooooooiiiiiiiiiiiiin ma préférée. Si vous y avez déjà goûté, vous êtes sûrement du même avis. Sinon quand vous l’essaierez, faites de la place dans votre coeur pour un coup de foudre instantané!
Mot de la “faim“ : Ne goûtez surtout pas sans avoir servi dans un plat, au risque de finir tout votre “riz villageois ” à même la casserole!
Prêts pour essayer? Voici la recette.
Riz
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